19Retour vers la Belgique avec 2 grandes étapes : Cognac (16) et Vaux-le-Vicomte (77) (pour voir la carte de mon périple, cliquez ici).
2 jours à Cognac, ville natale du roi François Ier (1494-1547), très aimée par sa mère, Louise de Savoie (1476-1531), une très grande dame qui, outre l’ambition qu’elle avait pour son fils, a essentiellement cherché à faire la paix avec le grand adversaire du roi, Charles Quint, avec la « complicité » de la tante de ce dernier, Marguerite d’Autriche. Les souvenirs du roi et de sa mère sont bien présents dans cette ville où le rival du roi est… le cognac 😉 -celui que la Faculté recommande de boire avec modération !
L’Hôtel de Ville est situé dans un très grand parc, bien agréable pour la promenade.
Le château royal est désormais propriété de maisons de vins de cognac : la visite mêle donc lieux historiques et caves exceptionnelles, avec un salon de dégustation ultra-moderne tapissé de bois -surprenant !
La pierre est malheureusement « sale » : ce n’est pas un manque d’entretien, mais la présence d’un champignon impossible à éradiquer.
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Sur la route vers le nord, je m’arrête un moment à Angoulême, rêvant d’un musée de la BD qui me passionnerait -je suis horriblement déçue, même si une expo relative à la nourriture dans la BD me retient un moment. La photo ci-dessous rassemble heureusement deux BD belge et française 😉 à mon goût.
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Étape suivante : le château de La Rochefoucauld, immense construction surplombant un gros village assez sympathique (même s’il est impossible d’y trouver un coin pour manger à 15h !) avec, notamment, un joli cloître.
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Enfin, après une charmante soirée et une bonne nuit chez ma nièce Charlotte, visite du somptueux château de Vaux-le-Vicomte : la visite avec audio-guide est tellement intéressant que je fais deux fois le tour du château, en écoutant une fois le récit pour adultes et une fois celui pour les enfants. Je savais que Nicolas Fouquet avait défié le Roi et qu’il l’avait payé cher… mais ce que j’apprends est bien pire encore : il s’agit d’une vengeance personnelle du Roi, dépassant largement la peine légitime infligée à un ministre qui avait sérieusement confondu les finances du royaume avec les siennes. À mes yeux, Louis XIV ne sort pas grandi de cette affaire… Espérons que le Roi et son ministre se seront mutuellement pardonné au Ciel.
Merci, Seigneur, pour ces splendides découvertes, naturelles, patrimoniales, historiques, et aussi familiales et amicales !
