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Février 2025 : escapade de quelques jours avec JMNM, avec un triple objectif :
* l’exposition sur la première reine des Belges, Louise-Marie, à Chantilly ;
* l’exposition « Ribera » au Petit Palais à Paris ;
* l’exposition Christofle au Musée des Arts décoratifs, également à Paris.

Logement dans un hôtel dans les bois entre Senlis et Chantilly : un cadre confortable et simple (d’après le site internet, le niveau monte !), dans une zone résidentielle plutôt chic, nous sommes pratiquement les seuls clients.

Première étape : Senlis. Nous sommes trèèèèès gentiment et diligemment accueillis à l’Office du Tourisme***, où deux dames charmantes nous suggèrent plusieurs activités et des restaurants.

La Cathédrale Notre-Dame de Senlis : on sent une communauté chrétienne vivante qui célèbre sous des voûtes multi-centenaires. Quelques milliers d’euros seraient nécessaires pour une rénovation de l’extérieur. Une jolie et grande crèche extérieure est bien inspirante !

Le Musée d’Art & Archéologie est installé dans un ancien palais médiéval tout à côté de la cathédrale : il présente notamment, les trésors découverts dans la forêt domaniale de Halatte, mais pas que !

Un très riche, amusant et intéressant Musée de la Vénerie (quelle collection de trophées !) est, toujours à deux pas, installé dans l’ancien Château royal -qui, lui aussi, attend une rénovation qui le mettrait en valeur.

Au restaurant, le serveur nous propose un rapoton : l’air un peu ahuri, et pensant qu’il s’agit d’une spécialité locale, nous posons des questions. Il nous faut (et au serveur aussi !) quelques minutes et explications pour comprendre qu’il s’agit d’un wrap au thon… c’est beaucoup moins exotique que nous l’avions cru 😉 !

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Deuxième étape : le château de Chantilly. Là, au contraire de Senlis, l’accueil est glacial (comme la température dans le château) ; nous avons franchement l’impression de déranger le personnel. Et l’exposition sur notre première reine est tellement mal fichue que je n’en prends aucune photo -c’est dire. Notre reine Louise-Marie, épouse de Léopold Ier, est l’une des filles du roi des Français Louis-Philippe, et donc aussi la sœur d’Henri, duc d’Aumale, propriétaire de Chantilly qui légua le domaine à l’Institut de France, qui le gère toujours.

Un guide sûrement très compétent nous fait visiter au pas de charge les appartements du duc, en débitant un texte bien rodé et sans aucune chaleur humaine. Tristounet.

Heureusement, la chapelle et la galerie nous réconcilient quelque peu avec les lieux !

Et surtout la visite des Grandes Écuries, où est installé un musée du cheval, vaut autant le déplacement que la galerie de peintures. La spectaculaire « salle de spectacles » nous laisse bouche bée !

Tout n’est donc pas négatif à Chantilly, mais nous en gardons un goût de froid…

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Troisième étape : Paris

Inspiré notamment par le Caravage, Ribera (1591-1652) peint -bien sûr- beaucoup pour l’Église, mais aussi des scènes de la vie quotidienne, celle des « humbles » annonce l’exposition, pas toujours rose au XVIIème siècle. Il a un sacré sens de la mise en scène et des couleurs. Il y a un monde fou, j’ai du mal à profiter pleinement de l’expo !

Je découvre que le Petit Palais n’est pas seulement un lieu d’exposition, mais qu’il dispose d’une collection permanente de grande qualité, où je passe un bon moment, attendant que JM termine sa visite de Ribera.

Nous profitons de notre passage à Paris pour aller visiter le Musée Carnavalet, hôtel où habita la marquise de Sévigné, et qui traite essentiellement de l’histoire de Paris. Là, nous nous régalons à l’image du mangeur d’écrevisses, l’une des savoureuses enseignes qui décorent le hall d’entrée du musée !

Nous ne pouvions pas retourner à Paris sans aller à la messe à Notre-Dame : quelle splendeur, merci, Seigneur ! Les files étant encore carabinées pour entrer dans la cathédrale, recommandation : si vous voulez aller à la messe, cherchez bien, choisissez la bonne file, celle où il a moins de monde… mais, attention, elle est pratiquement cachée par les autres files, celles des touristes !

Objectif n°3 : l’exposition Christofle au Musée des Arts décoratifs. 

Et moi qui croyais qu’il s’agissait seulement de couverts… oufti, quelles découvertes ! Ce qui me surprend aussi, ce sont les murs « bruts de décoffrage en béton » qui accueillent des collections aussi raffinées.

Quel bonheur de se promener dans Paris  🙂 !

Vivement la prochaine escapade culturelle 🙂 !