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Anne de Beaujeu Moulins, cathédrale de Moulins, Musée de l'Illustration jeunesse Moulins, Musée de la Visitation Moulins
Deuxième grande étape de mon voyage (pour voir la carte de mon périple, cliquez ici), Moulins. Depuis des dizaines d’années, la figure d’Anne de Beaujeu (1462-1522) –la moins folle femme de France, disait d’elle son père le roi Louis IX (il lui faisait un extraordinaire compliment !)- m’intrigue et m’intéresse : un passage à Moulins s’imposait donc dans cette expédition.
Logement deux nuits dans une chambre d’hôtes joliment nommée La Maison XVIIIème (rien à voir, donc, avec Anne de Beaujeu !), avec une chambre sous les toits. Sympa !
Plusieurs visites d’inégal intérêt dans cette jolie petite ville qui semble paisible et agréable à vivre, jadis capitale du Bourbonnais et aujourd’hui préfecture du département de l’Allier, dont certains quartiers renaissent commercialement.
Musée de l’Illustration jeunesse : j’arrive mal car une expo doit y commencer quelques heures plus tard et le bâtiment est sens dessus dessous ! Je n’y reste guère, mais ce lieu amusant pourrait être revu lors d’expos temporaires.
Je passe beaucoup plus de temps au Musée de la Visitation : Moulins a vu l’une des toutes premières implantations d’un monastère de cet ordre, fondé par sainte Jeanne de Chantal (XVIIème siècle). Le musée est installé dans deux lieux différents, dont une double, vieille, maison remplie de richesses, avec une belle cour intérieure et son escalier impressionnant.
L’autre lieu est plus moderne, et présente une exposition temporaire sur les ornements religieux réalisés par les moniales.
D’un côté comme de l’autre, je suis éblouie par le travail minutieux, d’une précision raffinée, qui chante l’amour de ces religieuses pour le Dieu auquel elles ont voué leur vie !
Je me balade, nez au vent et appareil photo en bandoulière, dans la ville largement piétonne.
La cathédrale, bien sûr, et son triptyque, avec Pierre et Anne de Beaujeu
Enfin, ce qu’il reste de leur château (un ravissant pavillon Renaissance) et une maison qui y est reliée et devenue un musée, la Maison Mantin. Beaucoup trop peu, à mon goût, pour mieux connaître celle que je suis venue rencontrer, hélas !
L’exposition sur l’art baroque en Bourbonnais présente de beaux tableaux, mais je reste sur ma faim…
Il est temps de reprendre la route !
Très intéressant, tout cela !